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Départ |
Après avoir couru le Trophée Bernard Lacaze et enchainé
quelques gardes de plus , le mois de mai s’est encore intensifié avec une
formation météo de 2 jours au CEM avant de prendre l’avion pour rallier la
Trinité sur Mer où j’ai eu la chance de participer à l’ArMen Race avec Ronan
Dréano.
Sur le site de la course la veille du départ, nous avons pu
finir les formalités administratives rapidement (grâce a son papa qui avait
bien débroussaillé le terrain), et nous nous sommes concentrés sur la
navigation à venir.
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Quelques bateaux un peu plus gros... |
195 bateaux au départ (45 mini dont 32 série), des
multicoques, des monocoques, des amateurs, des professionnels…., il n’y a pas à
dire, cette course rassemble beaucoup de monde sur l’eau (à importer en Méditerranée).
Après un départ correct, entaché par une casse matériel sans gravité mais qui
nous a bien ralenti dans cette phase très cruciale, nous avons entrepris de
remonter des places.
La vitesse était bien présente, et nous remportions tous nos duels, Ronan à la
navigation nous a fait dire bonjour à quelques cailloux de près et nous avons continué à remonter vers l’ile
de Groix puis les Glénans de conserve avec 3 autres minis… Il était très
difficile de se situer dans la flotte des minis, étant noyé au milieu d’une
flotte très dense…
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Mais où est passé Match Box |
Nous avons réalisé la majorité de la course au contact
d’autres minis, notemment du 774 de Jean-Marie Oger avant de réaliser un petit
break avec ceux-ci. Malheureusement le chenal de la Teignouse nous a arrêté et
nous avons du attendre la renverse du courant en voyant les autres nous
rattraper tranquillement. Ensuite une erreur minime en baie de Quiberon et un
malheureux concours de circonstance nous aura couté 2 places (nous apprendrons
par la suite que nous étions alors 2ème en mini de série, le premier ayant
réalisé un break dès le début ce qui lui
a permis de toucher des conditions plus favorables pour s’envoler vers la
victoire.)
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Un long moment 2ème... |
Ce fût pour moi une première de participer à une course avec
autant de bateau, autant de temps au contact à moins de 50m d’autres minis,
dans des zones sur les quelles je n’avais jamais navigué.
Une course très enrichissante, sur
laquelle j’ai pu naviguer avec un skipper beaucoup plus expérimenté et du coup
progresser à vitesse grand V.
Un vrai moment de plaisir très intense, une super ambiance
sur le bateau comme à terre.
Prochaine course : la Mini Max, 500 milles en double,
avec étapes, entre Port Camargue et Propriano et retour du 28 juin au 6
juillet.
Sportivement
Edwin
P.S. Je ne sais pas si je l'ai déjà dit, mais c'était vraiment un moment génial...